La mutualisation dans un certain nombre de domaines peut être source d’économie et d’efficacité, nous pouvons en convenir, mais la mutualisation telle qu’elle s’engage est source de lendemains difficiles pour les citoyens, pour les agents et pour nous élus de proximité.
En effet, cette métropolisation est inscrite dans un schéma de réduction drastique de la dépense publique qui se traduit immédiatement par un recul sans précédent des dotations de l‘état.
D’entrée de jeux cette mutualisation Métropolitaine ne semble être guidée que par l’unique volonté de réaliser des économies afin de compenser les millions d’argent public qui sont distribués injustement aux spéculateurs financiers, sans aucune contrepartie en termes de création nouvelle d’emplois.
Ce qui a pour conséquence la recherche de toutes les économies sur les services sans mesurer les effets sur nos administrés, mais aussi sur les coûts globaux.
Sommes-nous certain de répondre aux attentes de nos concitoyens en s’inscrivant pleinement dans la démarche de ce schéma de mutualisation qui nous parait bien complexe ?
Nous ne pensons pas que les haillanais souhaitent que les services auxquels ils aspirent soient éloignés du pouvoir municipal. Ce que veulent nos concitoyens c’est de savoir à qui s’adresser pour davantage de réactivité, plus d’attention à leur problème quotidien. En fait ils attendent de leurs élus un peu plus de proximité et d’écoute.
Notre rôle étant d’être au plus près des gens, d’être à l’écoute de leurs besoins pour ensuite évaluer, planifier, prioriser. En fonction des coûts d’investissements et de fonctionnement, tout cela, avec les citoyens dans le cadre de véritables concertations.
La baisse des dotations de l’état et les transferts de compétences aux métropoles et autres collectivités auront un double effet sur les budgets : amputer nos capacités d’autofinancements de nos investissements et pour répondre aux besoins, augmenter les Impôts locaux des communes comme de la Métropole.
Réduire les services utiles et nécessaires qui sont le résultat de solidarités entre tous les citoyens amènera à faire payer ces services par uniquement les utilisateurs ce qui aggravera les inégalités, toutes les inégalités dans notre pays.
Les communes paieront au prix fort les services mutualisés sans connaître l’évolution des prix, ni celle de la qualité des services. Elles perdront en même temps des effectifs qui nous permettent aujourd’hui une meilleure réactivité dans de nombreux domaines parce que justement nos équipes sont polyvalentes et sont attachées à leur territoire local.
Nous voterons contre ce schéma de mutualisation qui selon notre vision est très éloigné de l’intérêt des citoyens et de leurs besoins.
Les élus du Front de Gauche